Sleep disturbance and its associations with severity of dependence, depression and quality of life among heroin-dependent patients: a cross-sectional descriptive study

[Diffusé le 14-03-2017]

Source : Substance Abuse Treatment, Prevention, and Policy 2017; 12(1): 16

Chen Vincent Chin-Hung 1,2, Ting Hua 3,4, Wu Meng-Huan 4,5, Lin Tsang-Yaw 5, Gossop Michael 6

1 Chang Gung Medical Foundation Chiayi Chang Gung Memorial Hospital 613 Chiayi County Taiwan
2 Chang Gung University 333 Tao-Yuan Taiwan
3 Department of Physical Medicine and Rehabilitation Chung-Shan Medical University Hospital, Chung-Shan Medical University Taichung Taiwan
4 Institude of Medicine Chung-Shan Medical University Taichung Taiwan
5 Ministry of Health and Welfare Tsaotun Psychiatric Center 542, No.161, Yu-Pin Rd, Caotun Township Nan-Tou Taiwan, Republic of China
6 King’s College London Institute of Psychiatry SE5 8AF London UK

Troubles du sommeil, dépression, qualité de vie et sévérité de la dépendance à l'héroïne : une étude descriptive transversale

Article commenté par : L'équipe éditoriale AddictoScope

La perturbation du sommeil est fréquente et peut affecter la santé mentale, la qualité de vie et l’efficacité de la prise en charge des patients dépendants à l'héroïne. Nombre d’études portent en effet sur des patients sous traitement, mais quasiment aucune n’a analysé l’impact de la dépendance à l'héroïne sur la sévérité des troubles du sommeil et sur la qualité de vie des patients.

La présente étude transversale a donc été conduite afin d’explorer la prévalence des troubles du sommeil pendant 1 mois, chez des patients dépendants à l'héroïne naïfs de tout traitement, et évaluer les associations potentielles avec les caractéristiques sociodémographiques, le type d’héroïne, la gravité de la dépendance, la gravité de la dépression et la qualité de vie. Au total, 514 personnes dépendantes à l'héroïne ont été incluses dans cette étude transversale descriptive taiwanaise. La qualité du sommeil a été mesurée à l'aide de l'indice de qualité du sommeil de Pittsburgh (PSQI), un score supérieur à 5 indiquant une perturbation du sommeil.

La prévalence à 1 mois dez troubles du sommeil (PSQI> 5) était de 76,3% chez les 514 sujets dépendants à l'héroïne. Les usagers d'héroïne ayant des troubles du sommeil étaient plus volontier chomeurs, avaient une consommation accrue de cigarettes, présentaient plus de condamnations pénales liées à l’usage de drogue, consommaient de l'héroïne depuis plus longtemps avec une plus grande sévérité de la dépendance et de la dépression ainsi qu’une une qualité de vie inférieure. La gravité de la dépendance et de la dépression ainsi que la composante « santé physique » de la qualité de vie restaient significativement associées aux troubles du sommeil après ajustement sur l'ensemble des facteurs de confusion.

En conclusion, les patients dépendants à l'héroïne présentaient une forte prévalence de troubles du sommeil à 1 mois, associée à une plus grande sévérité de la dépendance et de la dépression ainsi qu’à une qualité de vie plus altérée, notamment de la composante « santé physique ». Une prise en charge précoce des troubles du sommeil chez les patients dépendants à l'héroïne est donc recommandée, au préalable ou en complément de tout traitement.

Abstract

Background Sleep disturbance is common and may adversely affect treatment outcome, mental health, and quality of life in heroin-dependent patients.
Previous studies have focused upon patients receiving treatment. We conducted a cross-sectional descriptive study to explore the 1-month prevalence of sleep disturbance and its associations with socio-demographic, substance-related characteristics, severity of dependence, severity of depression, and quality of life among heroin-dependent patients before entering treatment program.
Methods The sample (n = 514) comprised individuals with heroin dependence attending the methadone maintenance treatment program and the therapeutic community at a psychiatric center in Nantou, Taiwan between 2008 and 2014. Sleep quality was measured using Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI) with a global score greater than 5 indicating sleep disturbance. Centre for Epidemiologic Studies Depression Scale, Severity of Dependence Scale, and World Health Organization Quality of Life-BREF were also approached. T-test, chi-square tests, and multivariate logistic regression were performed to measure associations between variables and sleep disturbance.
Results The 1-month prevalence of sleep disturbance (PSQI > 5) was 76.3% among 514 subjects with heroin dependence. Heroin users with sleep disturbance had significantly more life events in the previous year, higher rate of unemployment, greater cigarette consumption, more substance related criminal convictions, longer length of heroin use, higher rate of injectors, greater severity of dependence, greater severity of depression, and lower quality of life compared to those without sleep disturbance. Severity of dependence, severity of depression, and physical health domain of quality of life remained significantly associated with sleep disturbance after adjusting for other variables.
Conclusion Heroin-dependent patients had a high 1-month prevalence of sleep disturbance, and this was associated with greater severity of dependence, greater severity of depression, and poorer physical health-related quality of life. Early assessments and interventions for sleep disturbance among patients with heroin dependence are recommended.

Keywords: Heroin dependence; Sleep disturbance; Depression; Quality of life.


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